MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

jeudi 7 juin 2012

P. 151. Plagiat de Mo(t)saïques 2 à propos des Justes H. et S. Ardourel

.
(JEA/DR).

Université Catholique de Louvain – Belgique :


- "L'utilisation de l'information doit respecter des règles éthiques simples mais strictes : le respect de la propriété intellectuelle et de la vérité interdit que l'on fasse passer pour sien, fût-ce par omission, un travail que l'on n'a pas accompli. Il importe donc de citer clairement ses sources, ce qui permet aussi de soumettre le travail au contrôle critique du lecteur qui peut ainsi apprécier par lui-même la qualité de l'information."

Comment ne pas rougir en rappelant de telles évidences ? Mais le plagiat est une lèpre se portant tellement bien... Maladie contagieuse et répandue si pas banalisée. Internet lui a ouvert des horizons comme les plaines d'un Far-West où les plagiaires jouent aux cow-boys fiers de dépouiller les indiens, partent dans l'espace et attaquent d'autres blogs, rigolent des éthiques et des déontologies, se livrent à de la contrebande, on trouve même des plagiaires dealers ou des pirates qui vivent aux crochets de leurs victimes...

Plus d'un(e) habitué(e) de ce blog fut étonné(e) lors de la publication des pages :
- 24 mai 2012, P. 147 : "Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d’Hiv’ et de la Varenne."
et
- 24 mai 2012, P. 147 bis : "Henri et Solange Ardourel, Jutes parmi les Nations honorés à Crouy".
Et effet, d’aucun(e)s se sont demandé(e)s quelle mouche m'avait pour la première fois piqué de placarder au bas de ces deux pages, une Note explicite mais aucunement dans mon style :
- (1) Tous droits réservés - 2012 - JEA pour cette page du blog.
Que les lecteurs (masc. grm.) veuillent bien excuser ce rappel mais il s'impose face aux plagiaires systématiques, sans scrupules et bafouant toute éthique pour s'adonner à du "Shoah-business".
C'est qu'en la matière, j'avais été trop longtemps la cible de plagiats systématiques aussi bien d'illustrations que de textes. Et principalement à propos d'un noble sujet s'il en est : les Justes en France. Mais aussi plus largement dans le contexte de la Shoah, les histoires authentiques d'enfants cachés, de rescapés des camps, sans oublier ce Judenlager unique en Champagne-Ardenne - celui des Mazures - que mes travaux sortirent d'un oubli de près de 60 ans et pour lequel j'ai retracé les destins individuels de chaque déporté.

Des plagiats en déluge donc.
Et à peine ce blog porte-t-il deux pages sur un couple de Justes et un enfant sauvé, que la pompe a été réamorcée.
Jugez-en.
Voici l'introduction aux pages 147 et 147 bis de ce blog. Et son recyclage sous forme de notices publiées ensuite sur le Site de l'"Association Anonymes, Justes et Persécutés dans la période nazie dans les communes de France" (AJPN) et ce, aux noms d'Henri et de Solange Ardourel. 

Capture d'écran de l'introduction plagiée (DR).

Mo(t)saïques 2 :
Immigrés de Pologne, Josek Szerman et son épouse, Rywka Szerman née Basz, abandonnent cette terre de pogroms pour gagner la France dans les années 1930. En 1936, la naissance d'Albert Szerman agrandit la famille.
Comme le couple travaille très dur, Albert est confié à une nourrice.

AJPN :
- "Immigrés de Pologne, Josek Szerman et son épouse, Rywka Szerman née Basz, arrivent en France dans les années 1930. En 1936, naît Albert Szerman.
Joseph et Rywka travaillent très dur et confient Albert à une nourrice."

- Survient la guerre. En 1942, la politique de la « solution finale » se concrétise par la chasse systématique aux juifs. Josek et Rywka Szerman sont arrêtés lors de la terrible rafle du Vél d’Hiv'. Le 22 juillet 1942, le couple est transféré de Drancy. Ils compteront tous deux au nombre des déportés du convoi n°9 à destination d’Auschwitz (3) où ils périrent sans sépulture.

- "En 1942, Josek et Rywka Szerman sont arrêtés lors de la rafle du Vél d’Hiv' et internés à Drancy. Le 22 juillet 1942, ils sont déportés sans retour par le convoi n°9 à destination
d’Auschwitz." 

Epargné par le sort car il n’était pas avec ses parents au moment de la rafle, Albert est placé en maison d’enfants et d’orphelins. De l’été 1942 jusqu’à l’été 1944, la guerre va se poursuivre avec son cortège d’horreurs dont l'antisémitisme n'est pas des moindres.

- "Épargné car il n’était pas avec ses parents au moment de la rafle, Albert est placé en maison d’enfants et d’orphelins."

- En juillet 1944, Albert se trouve à l’orphelinat « Beiss Yessoïmim », 30 rue Saint-Hilaire à La Varenne (commune de Saint-Maur-des-Fossés, dans l’actuel département du Val-de-Marne).

- "En juillet 1944,Albert Szerman se trouve à l’Orphelinat Beiss Yessoïmim, 30 rue Saint-Hilaire à La Varenne (commune de Saint-Maur-des-Fossés)." 
Le samedi 22 juillet 1944 restera une date définitivement noire car une rafle frappe La Varenne-Saint-Hilaire. Des nazis et des collabos, sous les ordres du SS-Haupsturmführer Aloïs Brunner (4), envahissent non seulement l’orphelinat mais encore la pension d’enfants Zysman, située au 57, rue Georges-Clemenceau.
Des autobus ont été mobilisés pour emmener les gosses raflés.

- "Le samedi 22 juillet 1944 une rafle frappe La Varenne-Saint-Hilaire. Des nazis et des miliciens, sous les ordres du SS-Haupsturmführer Aloïs Brunner, envahissent l’orphelinat et la pension d’enfants Zysman, située au 57, rue Georges-Clemenceau. Des autobus sont mobilisés pour emmener les enfants raflés."

- Or, il advient qu’Albert Szerman soit pris de malaise en pleine rafle. Une lingère de l’institution, non juive, le prend en charge et le conduit chez elle, en face de l’orphelinat. De la fenêtre, l’enfant est témoin du drame jusqu’à ce que s’éloignent les autobus où durent monter tous ses petits copains et les monitrices de l’orphelinat. Direction : Drancy. Le 31 juillet 1944, le convoi 77 les emportera pour Auschwitz (5).

- "Durant cette rafle, Albert Szerman, 8 ans, est pris de malaise. Une lingère de l’institution, non juive, le prend en charge et le conduit chez elle, en face de l’orphelinat. De la fenêtre, l’enfant est témoin du drame jusqu’à ce que s’éloignent les autobus où durent monter tous ses petits copains et les monitrices de l’orphelinat."

- Mais Albert, 8 ans ? Il devra la vie à Henri et à Solange Ardourel dans des circonstances que le rescapé décrira lui-même ci-après.
Après la Libération, la vie reprend ses droits. Sans autres enfants, M. et Mme Ardourel envisagent d’adopter Albert. Jusqu’à ce que le frère de Josek, son père, vienne le chercher pour renouer des liens avec ses origines juives. C’est un déchirement pour Albert ! Il ne rompra pas pour autant les contacts avec ses sauveurs. Cette belle histoire se prolongera jusqu’à la retraite du couple, à Ciry-Salsogne (Aisne) et au décès d’Henri Ardourel en 1962 puis de Solange en 1978.

- "Albert sera confié à Solange* et Henri Ardourel*.
Après la Libération, Solange* et Henri Ardourel* envisagent d’adopter Albert, qui sera retrouvé par le frère de Josek, son père.
C’est un déchirement pour Albert, mais il ne rompra pas pour autant les contacts avec ses sauveurs. Il restera en relation avec eux jusqu'au décès d’Henri Ardourel* en 1962 puis de Solange* en 1978."

- Albert Szerman, seul rescapé de la rafle de l’orphelinat de La Varenne-Saint-Hilaire, a témoigné sur les circonstances de son sauvetage, dans Les Orphelins de La Varenne 1941-1944, éditions L’Harmattan (2004).

- "Albert Szerman, seul rescapé de la rafle de l’orphelinat de La Varenne-Saint-Hilaire, a témoigné sur les circonstances de son sauvetage, dans Les Orphelins de La Varenne 1941-1944, éditions L’Harmattan (2004).
Cette notice est réalisée avec le concours du Comité français pour Yad Vashem."

Capture d'écran de l'une des deux notices identiques publiées sur le Site AJPN, notices dont la source n'est pas - contrairement à la précision donnée abusivement par ce Site - "le concours du Comité Français pour Yad Vashem" mais bien le blog Mo(t)saïques 2...

Une mise en demeure par recommandé a été adressée à l'AJPN le 7 juin. Le 9 juin, ce Site a retiré le plagiat prouvé ci-avant pour le remplacer par une autre notice...
Dont acte.

__________________________________________________________________


Le 12 juin 2012, Madame Hellen Kaufman, Présidente de l’AJPN a transmis par courriel une demande de droit de réponse portant sur des commentaires publiés à la suite de cette page.

Appliquant la Jurisprudence en la matière, à savoir :


- « La personne qui adresse une demande d'exercice de droit de réponse peut préciser que sa demande deviendra sans objet si le directeur de publication accepte de supprimer ou de rectifier tout ou partie du message à l’origine de l'exercice de ce droit. La demande précise alors les passages du message dont la suppression est sollicitée ou la teneur de la rectification envisagée. L’auteur du blog n’est pas tenu d'insérer la réponse s’il procède à la suppression ou à la rectification sollicitée. »


dans un esprit de conciliation,

après médiation et après avoir consulté par écrit les auteurs concernés
qui donnèrent tous leur accord,
quelques mots et phrases incriminés, ont été retirés ou rectifiés des commentaires initiaux,
les retraits sont matérialisés par des pointillés entre deux crochets.
En conséquence, la demande de Madame Kaufmann est devenue « sans objet ».

Concrètement, il importe de préciser que Blogspot ne communique au responsable de l’un de ses blogs ni les adresses de courriels ni IP de qui souhaite commenter une page.

Blogspot ne laisse le choix qu’entre une suppression totale des commentaires ou leur maintien.
Dès lors, tous les commentaires sans exception ont d’abord été retirés. Pour ensuite être republiés ici le 14 juin. Sous ma responsabilité mais conformément aux originaux avec les suppressions ou les rectifications acceptées.

brigitte celerier, 7 juin 2012, 7h13

tenter de prendre ça comme un hommage - je sais c'est dur, surtout sans renvoi à l'original.
JEA, 8h22

"hommage" enraciné alors...
sur la page 282 de mon ancien blog Mo(t)saïques
figure cette précision :
"Ces photos en ont été recopiées sans autorisation sur un site, lequel a volontairement tronqué sa source. Or ces photos nous avaient été confiées par Maurice Winnykamen pour le blog en question [celui du CF pour Yad Vashem] et pour Mo(t)saïques. Les clichés, retravaillés et recadrés par nos soins, sont donc parfaitement identifiables. Un problème de Droits Réservés se posait dès lors.
La responsable du site en question, s'est défendue en répondant par écrit : "ces photos sont dans le livre".
Seul problème, cet "Hommage, récit d'un enfant caché", livre de Maurice Winnykamen ne comprend aucune illustration."
Le Site plagieur était déjà l'AJPN...

Pastelle, 15h40

Ca doit être TRES énervant...
J'espère que tu pourras résoudre ce problème.
Réponse JEA, 20h07

En Belgique, tout historien(ne) se livrant à de tels plagiats serait définitivement discrédité pour cause de non respect conscient des règles élémentaires des éthiques élémentaires.
En France, d'aucuns persistent et signent jusqu'ici en toute impunité.

Lectrice assidue, 17h36

Choquée à plusieurs titres...
l'honnêteté intellectuelle est une valeur qui m'importe, ici elle est d'évidence bafouée et c'est inacceptable.
L'AJPN ne cite pas ses sources et s'approprie de manière éhontée le travail d'autrui par l'élaboration facile de compilation.
Une noble cause ne doit-elle pas s'accompagner du plus grand respect des règles éthiques? [...]
Comment est-il possible de vous aider à arrêter ces pratiques inqualifiables ?
Réponse JEA, 20h12

Aider ? Peut-être par des courriels et/ou des commentaires qui seraient joints au dossier de ce plagiat si le site incriminé ne répond pas à l'injonction - envoyée par recommandé - de retirer les deux notices résultant du plagiat évident de l'introduction à la page 147 de ce blog.

Vérité, 20h16

[…]
Copier le travail des professionnels, quand on ne l'est même pas, c'est tellement plus facile.
De tout coeur avec vous qui vous donnez tant de mal.
Réponse JEA, 20h24

Evidemment mon blog refuse toute publicité, ne demande aucun subside, ne vend rien directement ou de manière détournée, ne lance pas des appels à des dons.
Mais comme par prémonition, je le soulignais en mai dernier, il existe un "Shoah-Business" […]
Le plagiat, lui, n'est jamais qu'une immense paresse intellectuelle doublée d'une inquiétante absence de scrupules.
Mille remerciements pour votre solidarité et pour toutes celles qui me reviennent d'horizons différents...

Dominique Hasselmann, 22h59

Le plagiat est une plaie (un PPDA, avec son livre sur Hemingway, en est un exemple récent, comme en d'autres temps Jacques Attali) et d'autant plus insupportable qu'ici elle porte sur un sujet où la moindre éthique devrait être au rendez-vous.
J'espère que vos lettre auront une suite et que ces […] retireront leurs emprunts sans scrupules : mais cela ne coule, hélas, pas de source(s).
Réponse JEA 23h13

Dans "Le Monde" du 4 août 2010, Marc Schindler déplorait déjà :
- "J’ai toujours cru, parce que c’est ce qu’on m’a appris, que j’étais quelqu’un d’unique. Que c’était important pour moi d’écrire des articles originaux, avec mes mots à moi ! Que c’était immoral de copier et de plagier. C’est une attitude qui fait partie de ma culture. Pas de celle..."
Il y a longtemps que j'ai perdu ces illusions, et plus particulièrement en ayant été pillé de long en large sur une échelle de dizaines de photos et de textes originaux.

Christophe
, 8 juin 2012, 6h45

Ayant du me séparer d'un collaborateur pris la main dans le sac de plagiat et de falsification, ce furent plusieurs années de recherche scientifique mises à la poubelle, mais aussi des relations humaines et des dynamiques perdues dans un domaine où la patience, la ténacité, le temps, la confiance mutuelle et l'abnégation sont la règle commune. Ensuite il faudra redonner confiance à ceux qui restent et relancer la machine. Le plagiat est en effet une lèpre, c'est à dire une maladie qui ronge lentement celle ou celui qui en est atteint, une petite louche c'est passé, essayons deux louches ... puis une petite falsification par-ci par-là, c'est pas bien méchant ... mais cette maladie est également infectieuse : elle se propage. Si mon voisin a pu le faire et que c'est passé, c'est donc normal !
Quel dégât scientifique au bout du processus plagiaire (car c'est un processus lent) et surtout quel dégât humain.
Réponse JEA, 7h29

J'avais retenu pour l'introduction une brève présentation du plagiat par l'UCL.
Mais ce commentaire quasi médical (diagnostic et conséquences) éclaire tellement mieux cette "maladie" et ajoute, sur base d'un vécu traumatisant, une précieuse "épaisseur" humaine.
D'où toute ma gratitude.

Dominique, 9h24

Cher JEA : Christophe m'a volé (en tout bien toute honneur) le mot que je voulais employer : lèpre, c'est bien de ça qu'il s'agit, je comprends votre colère car pour l'avoir vécu .
C'est à la fois frustrant et en même temps une forme de reconnaissance mais du genre dont on se passerait bien.
je trouve ici le procédé d'autant plus choquant qu'il est mis au service d'une noble cause.
Peut être les auteurs plagiaires pensaient ils être absous en raison de cette cause juste mais en fait cela […] ne l'excuse absolument pas
Réponse JEA, 9h55

nous nous étions mobilisés lorsqu'il se confirma que votre blog avait été comme frappé par une déforestation signée de copieurs sans scrupules
ici, les auteurs plagiaires sont hélas de vieilles connaissances
un exemple de leur comportement passé :
un ancien enfant caché, David Korn, me confie personnellement des photos, dont celle prise dans un camp de la honte et me demande de retracer son odyssée
le 19 janvier 2009, je publie celle-ci, et parmi les illustrations, figure la photo du groupe de gosses mis en camp
pour distinguer David Korn des autres enfants, je trace une étoile de David au-dessus du petit Korn
la même photo avec cette étoile, se retrouve sur le site AJPN depuis le 17 février 2010 !
pas de références au blog dont j'étais responsable à l'époque mais le site "fait comme" s'il avait reçu cette photo de Monsieur Korn...

Danièle Duteil, 9h45

L'honnêteté intellectuelle ? Combien de fois, sur les lieux mêmes de mon travail, j'ai pu constater que des "collègues" avaient pillé sans vergogne des mois de boulot et revendiquaient la propriété de ce qu'ils avaient volé. […] Les sans-gêne et sans-scrupule sont malheureusement plus que monnaie courante.
Réponse JEA, 9h53

Peut-être existe-t-il des miroirs flattant des égos ?
Réponse Danièle Duteil, 10h48

Oui, il existe des miroirs amincissants. Pour les autruches, sans doute...
Réponse JEA, 10h55

grâce à vous, le vent qui souffle des îles déride les fronts les plus consternés...

Albert, 11h03

Oui, le plagiat est une lèpre. C'est un vol insidieux du travail, de la pensée, un vol de soi-même. Quelle peine pour de tels délits ?
[…]
Réponse JEA, 11h17

En France, l'Article L335-2, Modifié par Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 - art. 41 JORF 30 octobre 2007, précise :
- "Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende."

Colo, 11h12

Cher JEA, ce qui semble absolument incroyable c'est la tranquillité et l'irresponsabilité avec lesquelles ces plagiats sont réalisés. Pourvu que "le site" incriminé" réponde vite et bien à ces injonctions, sinon comptez sur nous pour remuer ciel et terre!
Réponse JEA, 11h18

le ciel et la terre n'auraient qu'à bien se tenir avec des solidarités comme la vôtre...

Tania, 16h19

Cher JEA, est-il utile d'écrire à l'AJPN ou pouvez-vous nous indiquer une autre adresse où réagir ?
Réponse JEA, 16h53

Si j'ai bien compris, trois stades sont prévus par la loi française :
1. Une demande écrite au responsable du Site pour qu’il en retire le texte copié sur mon blog en faisant l'impasse de plus sur toute référence. Envoi par recommandé déjà confié aux services postaux. Date limite pour les retraits : 16 juin prochain.
2. En cas de non application de cette proposition de conciliation, constat par huissier (ce qui est déjà accompli, à titre préventif, pour les captures d'écran).
3. Plainte en justice en veillant au respect des délais (dans ce cas, avant le 24 août sauf erreur de ma part).
L'expérience des plagiats qui tombèrent comme des hallebardes précédemment, a montré que loin de rappeler à la raison, des courriers aux plagieurs pouvaient être suivis de mensonges venant empoisonner un peu plus le litige. Il suffit de relire plus haut l'exemple d'un enfant caché me confiant ses photos pour que j'évoque la sortie en librairie de ses souvenirs. Je retravaille les clichés avant de publier un long article. L'APJN plagie des photos. Le Président d'une Association officielle s'en étonne. L'AJPN répond n'avoir repris les clichés que dans le livre de souvenirs de cet ex-enfant caché. Livre totalement dépourvu d'illustrations...
Par contre, il me semble que tout témoignage rédigé librement pour être joint au dossier éventuel en justice, serait de nature à éclairer celle-ci.

Maïté/ Aliénor, 17h22

C'est avec un peu de retard que je prends connaissance de cet article et du préjudice que vous subissez, fait de malhonnêteté intellectuelle.
Je suis à moitié étonnée, ayant connu dans mon travail, comme Danièle, cette attitude bien des fois. mais après tout, cela ne concernait que la personne et son travail; mais dans ce cas précis, il y a bien plus que la prise en compte du travail, de la collecte d'informations […].
Merci à Colo de m'avoir fait la courte échelle jusqu'à ce billet.
Réponse JEA, 17h54

Ma réponse vous a été adressée par courriel personnel. […]

Amitiés, 17h39

Sans être pessimiste, cette Association ne répondra certainement pas. Alors soyons vigilants et allons jusqu'au bout. Cette Association […] est aussi sur Facebook.
Merci à toutes et tous pour la solidarité envers JEA.
Réponse JEA, 17h59

grand merci pour l'information mais pour ce qui concerne facebook
là je vis dans un autre monde
décroché
étranger
par contre, dans les domaines du marketing et de l'informatique, il faut bien reconnaître à d'autres des compétences évidentes […].

Réponse Anonyme, 9 juin 2012, 16h31

Je vois que vous avez recouvré votre bonne santé et je m'en réjouis.
Si vous appelez plagiat le fait de tenter de rendre hommage aux Justes, avec le peu d'informations que je parviens à trouver. Je me rends et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
De fait, il est difficile d'inventer une autre histoire que celle du sauvetage réel, comme je ne peux changer ni les lieux, ni les noms, ni les dates, ni le déroulé des événements.
J'ai refait entièrement la notice incriminée, dont il reste difficile de nier qu'elle est réalisée avec le concours du Comité français pour Yad Vashem, comme indiqué sous les notices, puisqu'il s'agit des informations contenues dans les dossiers des Justes.
Pour le reste des commentaires, je reste à la disposition de ceux qui souhaiteront entrer en contact avec moi.
Bien cordialement.
Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN
hkaufmann@ajpn.org
http://www.ajpn.org
Réponse JEA, 16h33

Madame la Présidente,
Ma santé dont vous ne savez rien, n'a pas à être évoquée en public, je vous prie.
Contrairement à ce que vous écrivez, je n""appelle" pas plagiats les notices de votre site, ce sont des plagiats au sens légal du terme.
Aucune cause ne peut servir de justification à une atteinte fondamentale à la vérité : l'AJPN s'était appropriée un travail, le faisant passer pour le sien, se gardant de cette obligation légale : la mention des sources et la mise entre guillemets des passages cités.
Il ne s'agit pas "d'inventer" une histoire, surtout dans le contexte de la Shoah. Mais de la dire, de la prouver, de poursuivre les recherches, de la répandre sans cesse à la mémoire des victimes mais aussi pour que jamais les négateurs n'aient le dernier mot.
Des milliers et des milliers de livres ont été publiés sur ce terrible sujet. Ces ouvrages ne se "recopient" pas les uns les autres sous prétexte qu'on ne peut "changer ni les lieux, ni les noms, ni les dates, ni le déroulé des événements"...
Pour ce qui relève du concours du Comité Français pour Yad Vashem, je me garderai bien de répondre en son nom.
Votre second commentaire n'a pas sa place sur ce blog : c'est une longue publicité.

zoé lucider 18h27

Cher JEA, j'arrive un peu tard, mais j'étais absorbée par d'autres motifs qui me tenaient éloignés de mon blog et des blogs amis par là même. Votre dernier commentaire clôt sobrement mais justement (si je puis oser) cette détestable histoire. Bien à vous.
Réponse JEA, 10 juin 2012, 10h41

Cette page est en effet close. Non sans avoir reçu votre avis qui porte le poids non seulement d'une amie mais aussi d'une professionnelle-référence.
Mais il est temps de revenir à l'essentiel :
Aharon Appelfeld :
- "L'histoire de leur vie leur a été arrachée sans cicatriser."

JEA, 10h54

Une page close est une page close.
Il a été acté que l'AJPN a retiré ses deux notices. Sa Présidente s'en est expliquée longuement dans un commentaire.
En ajouter un second sous forme de publicité puis un troisième revient à relancer une triste polémique qui n'a plus lieu d'être : ce plagiat appartient au passé.
Le présent de ce blog retentit des harmonies d'un clavecin et demain, séance de cinéma dans la salle de nos campagnes.


NBMadame Hélène Maurel-Incart évoque en ces termes les plagiats dans un article publié par Le Monde en date du 16 avril 2013

- "La délinquance en col blanc n'est pas l'apanage des banquiers, des traders ou des affairistes de tout poil. Elle gagne aussi la vie intellectuelle et, à chaque nouvelle affaire de plagiat, c'est une prétendue pensée originale qui vole en éclats, en paragraphes recopiés, en pages subtilisées, sans autre forme de procès, sans hommage aux auteurs piratés, sans même une once d'autodérision : il ne s'agit pas d'un jeu subtil de plagiat par anticipation façon Oulipo mais d'un acte de foi de pacotille au nom d'une mission trop lourde à accomplir, trop accaparante, si chronophage qu'on rapine chez d'autres des bouts de pensées pour rapiécer la sienne..."
.

2 commentaires:

  1. Quelques mois plus tard :
    En revanche, il ne semble pas acté que Motsaïques ait retiré cet article. Vous avez la haine bien rancunière... Cela en devient comique puisque vous continuez à présenter des pages qui n'existent plus...
    Je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année et qu'elles illuminent votre chemin vers l'autre (l'humain et non le virtuel).
    Hellen Kaufmann

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    1. Il n'a jamais été question de retirer un seul billet de ce blog, que ce soit celui-ci ou l'un des 196 autres. Le seul accord avec la personnalité ayant modéré ce conflit, portait sur un retrait de passages de commentaires, lesquels n'étaient pas de mon fait.
      Cette page en témoigne : l'accord a été strictement appliqué.
      Pour le reste, je vous laisse le monopole d'un vocabulaire aussi fleuri que "haine... rancunière...".

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